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Petit guide des propriétés énergétiques des matériaux en magie et sorcellerie

Dernière mise à jour : 19 janv. 2023













Souvent confondu avec les condensateurs fluidiques (ou énergétiques selon l’appellation moderne), les matériaux utilisés dans le cadre des pratiques énergétiques ou magiques sont mal compris dans les principes de leurs propriétés. Pour beaucoup, cela revêt soit de l’expérience personnelle, soit des correspondances, soit des propriétés historiques ou traditionnelles.

Il existe deux types de propriétés énergétiques : égrégorique (ou synoémique) et intrinsèque.


Propriétés énergétiques égrégoriques :

Consistant aux différentes croyances collectives, symboliques, historiques et traditionnelles, des propriétés des matériaux. C’est une propriété rapportée, comme : le benjoin de siam est son influence sur les rituels amoureux, la manne pour les rituels d’argents ou de guérisons, l’essence de cyprès pour calmer l’esprit et le chagrin en période de deuil ou de crise, ou porter une citrine pour aider lors des examens… Elles sont déterminées par une recherche historique et par l’analyse des tendances subjectives. Propriétés qui peuvent être activées par consécration.


Propriétés énergétiques intrinsèques :

Relatif aux effets propres à la matière, sans biais de croyance ou d’effets rapportés par le collectif. Ici l’on retrouve les différents mouvements que cela provoque sur l’énergie subtile : catalyseur, absorption, dégagement, transformation, isolant, conducteur… Propriétés que l’on déduit par des protocoles expérimentaux objectifs. Propriétés qui ne peuvent être détournées par consécration.


Nous allons ici nous concentrer sur les différentes propriétés énergétiques intrinsèques.


La verroterie :


Souvent considéré à tort comme isolant à cause de son analogie avec l’électricité. Le verre est fait de sable chauffé à grande température (naturellement ou artificiellement). Sable lui-même composé de différents minéraux dont en grande majorité de silice. Qui est un élément majeur dans tous les minéraux principaux dont le cristal de roche par exemple. Ainsi, si la silice était isolante énergétiquement, cela voudrait dire que les minéraux également, ce qui n’est pas le cas. Ainsi le verre classique laisse très bien passer les énergies subtiles et peut même se charger.

À contrario du cristal, que l’on retrouve dans certains verres de plus haute qualité. Le verre en cristal est du verre contenant 23% de plomb. Plomb qui est le métal isolant par excellence. Ainsi, les boules en cristal de verre ne se chargent pas facilement (voire pas du tout) et n’émettent pas d’énergie subtile particulière. C’est un isolant partiel.


Les minéraux :


Comme nous avons vu précédemment, les minéraux sont faits en majorité de silice qui arrivent soit à absorber l’énergie soit à émettre une énergie qui peut être répulsive.

Et c’est encore le cas avec les différents minéraux. Attention à ne pas mixer une pierre répulsive ou trop émissives avec une pierre trop absorbante, étant deux propriétés contraires, leurs effets s’annulent. Par exemple une tourmaline noire ne pourra pas absorber comme il faut une obsidienne œil-céleste car son ratio d’émission est beaucoup trop élevé, seul le sel en quantité très supérieur pourra y arriver car son ratio d’absorption est équivalent.


Voici une petite liste selon les affinités des pierres et minéraux :


Pierres émissives :

- Améthyste : 65%

- Cristal de roche : 65%

- Saphir : 75%


Pierres répulsives :

- Obsidienne œil-céleste : 95%

- Œil-de-tigre : 75%

- Labradorite : 55%


Pierres absorbantes :

- Halite (sel) : 95%

- Tourmaline noire : 90%

- Shungite : 80%


Les bois :


Si l’on utilise du bois dans la fabrication des manches d’athamé ou pour les baguettes, l’on pense forcément que c’est pour leur qualité de conduction énergétique. Or pas du tout, c’est surtout pour leur effet isolant.

Moins un bois est résineux et capable d’absorber de l’eau ou de l’humidité, plus celui-ci sera isolant (isolant dans le sens que l’énergie subtile va ralentir sa progression donnant l’illusion d’être stoppée). Par exemple, l’ébène est un bois très dur et très peu résineux, ce qui en fait un bois isolant par excellence dans la confection des manches d’athamé afin de ne pas subir l’effet de conduction du fer.

Pour les baguettes, nous utilisons du bois plus résineux, par exemple du sureau qui laisse l’énergie le charger (lentement certes car ça reste du bois, mais qui se charge tout de même) avec un fil de cuivre le traversant afin de faciliter la conduction de l’énergie tout en nous protégeant d’une conduction retour inopportune grâce à son bois qui ralenti l’énergie jusqu’à notre main.

Rappelons que le papier et le carton sont fait à partir du bois, ce qui inclue le fait que le papier et le carton aient beaucoup de mal à se charger. Seule la faible quantité d’humidité dans le papier permet de stocker sa charge, qui est à équivalent de 2% en moyenne lorsque le papier est sec. Ce qui implique que les jeux de tarot et oracle n’ont guère besoin de purification et qu’une pétition ou un talisman sur papier ne fonctionnera pas.


Les métaux :


Comme nous avons vu précédemment, les métaux sont complexes. Ils peuvent être à la fois conducteur, isolant et dissipateur.

Les métaux sont tous conducteurs. Enfin presque, le plomb à la particularité d’être le meilleur isolant qui soit à 98%. Il ne devient conducteur et absorbant que lors ce qu’il est à l’état liquide, autrement dit fondu. Il émet une énergie qui lui est propre, mais l’énergie extérieure projetée sur le plomb rebondir. Il ne prend que 2% uniquement de l’énergie qui le touche.

Le fer, par exemple, s’il est en pointe, à la capacité de dissiper une énergie, la dissoudre (principe d’effet de pointe). Étant conducteur, il récupère une partie de cette énergie qu’il va transmettre d’un bout à l’autre de sa surface.

L’or et l’argent sont les meilleurs métaux pour retenir l’énergie, donc la stocker.

Le cuivre, quant à lui, est le meilleur métal en termes de conduction.


Les plastiques :


À la manière du bois, du plomb ou du cuir, le plastique est un bon isolant partiel.

Que ce soit du polymère ou de l’élastomère, les différentes variantes de plastique ont pour point commun d’être du pétrole raffiné. Le pétrole est un isolant partiel, et encore plus lorsqu’il est raffiné (autrement dit « transformé » artificiellement). Comme pour le bois et le plomb, le plastique ralenti les énergies jusqu’à donner l’illusion qu’elle est stoppée et se charge très mal, sauf si c’est une fine pellicule, l’épaisseur ayant un rôle à jouer dans le processus. Il arrive aussi qu’il fasse effet rebond de l’énergie, moins que le plomb certes, mais tout de même un peu. Ce qui en fait un isolant appréciable dans certaines situations.

Ainsi, si l’on ne peut se construire une boîte en plomb pour converser l’énergie d’un objet sans altération, mettre l’objet dans un boîte en plastique doublée d’une boîte en bois fera l’affaire.


Les cires :


La majorité des bougies colorées (ou non) sont faites de paraffine (matière en grande partie isolante, non naturelle créée par un raffinage du pétrole) ou en cire de soja (et à 99% cela cache un mélange de cires : abeille, soja, palmier et paraffine !). Une bougie en paraffine n’absorbera qu’une très faible quantité d’Énergie, sauf si vous l’huilez d’une huile bio ou d’un condensateur fluidique. Dans ce cas c’est l’huile ou le condensateur qui se chargent, pas la bougie ! C’est par le changement d’état de la cire – de solide à liquide – que les charges retenues dans l’huile qui chauffe également, ou dans la cire elle-même, vont être libérées.

Les seules bougies pouvant être chargées sont celles en cire d’abeille (attention qu’elle ne soit pas dénaturée, on le remarque à la blancheur), de la cire végétale naturelle ou du suif.

Dans le cadre des bougies, la cire d’abeille est très complexe à purifier, seule la technique de purification par séquestration sera utile si l’on ne veut pas s’embêter. Cependant, la meilleure technique reste d’utiliser un pain de cire d’abeille que l’on purifiera en le faisant fondre à 65°C (son point de fusion) pendant 10min, pas plus (ni en temps ni en température) pour éviter qu’elle blanchisse car ce sera le signe d’une altération de sa matière et donc de sa capacité de rétention, puis de la couler dans un moule de bougie. Lorsqu’elle aura refroidi jusqu’à atteindre le 40°C à 35°C, ce sera le meilleur moment pour la charger. Elle reprendra sa solidité vers 20°C. Ne cherchez pas à accélérer son processus pour qu’elle se solidifie en la mettant au congélateur ou au frigidaire, car à des températures inférieures à 18°C arrivées trop rapidement, cela peut faire casser la cire.


Les plantes, résines et encens :


La matière d’un encens, que ce soit de la résine, des grains, des feuilles, fleurs ou plantes, ont une composition chimique naturelle qui émane de l’Énergie et des informations constitutives. Le métal, de la même manière émane également une Énergie et des informations constitutives qui lui sont propres. Et comme nous utilisons le fer pour les athamés (dagues rituels) ou les épées pour dissiper les Énergies subtiles, le fer altère les charges et la capacité de stockage de l’Énergie temporairement. Ainsi, couper, broyer, hacher, moudre ou conserver avec des outils en fer dissipe considérablement l’Énergie d’un produit. Évidemment, les producteurs d’encens ne sachant pas cela, leurs outils sont tous en fer. De plus, le temps qui passe joue aussi en défaveur de l’Énergie qui se dissipe tout doucement. Les plantes et encens que vous achetez, ont tous déjà perdu une quantité importante d’Énergie. Pour éviter d’en perdre encore plus, il est donc obligatoire d’éviter d’utiliser des outils en fer comme les cuillères, les mortiers et pilons, les boîtes de conservation, les pinces, etc. Et faire en sorte de les consommer rapidement. Alors pourquoi éviter les poudres ? Pour les mêmes raisons mais aggravés, car pour produire une poudre, c’est que la résine ou la plante est passée dans des cuves en métal avec des lames broyeuses plus longtemps et plus resserrés qu’en grain ou en feuille. Leur Énergie est presque entièrement dissipée.

Comme nous le disions, l’Énergie de la matière utilisée en encens, provient du matériau en lui-même, lorsque nous le chauffons, nous altérons son support qui change d’état en devenant de la cendre. C’est lors de ce changement d’état que l’Énergie en est libérée pour qu’elle se répande, ce n’est donc pas la fumée qui agit comme nous pourrions le croire. Néanmoins, si on le brûle en le chauffant à trop haute température ou sur une durée trop longue, c’est comme si nous purifions le matériau, nous altérons les charges énergétiques qu’il contient, ce qui à la manière du fer, dissipera tout. C’est pour cela qu’il faut éviter de jeter des encens dans un chaudron dans lequel nous ferions un petit feu.


Les liquides :


Depuis 1988, la théorie de la mémoire de l’eau, qui a fortement aidé à promouvoir l’homéopathie, a également permis un regain d’intérêt envers les philtres et potions en suscitant grand nombre de théorie farfelue. Désormais, nous savons que la théorie de la mémoire de l’eau fut un échec méthodologique et démontré comme faux d’un point de vue « physique ». Pour ce qui en est d’un point de vue énergétique, c’est encore à développer.

L’eau se charge très bien en énergie, mais reste très instable. Il faut qu’elle soit à température entre 3 et 8°C pour retenir une énergie chargée. Au-delà elle perd petit à petit sa capacité d’intégrer de nouvelles charges jusqu’à 55° où elle ne se chargera puis à partir de 90° ébullition où elle perdra toutes charges inscrites et sera donc purifiée. Ce qui n’implique pas son évaporation naturelle qui n’est que sa pression qui change.

L’alcool, quant à lui, retient très bien les charges plus son degré sera élevé, ainsi que les huiles. La plus facile à utiliser, et qui est en plus un bon catalyseur est l’huile d’olive.



BONUS :


Comment expliquer qu’un matériau émane de l’énergie chargée d’une information constitutive ou artificielle ?


C’est dû aux phénomènes d’érosion et d’altération par le temps ou par changement d’état. Par exemple les propriétés rapportées par croyances collectives « égrégoriques » se rajoutent par-dessus les propriétés intrinsèques émanées par la maille cristallographique d’un minéral, par les cellules, les atomes ou particules pour le reste des matériaux.


Ressources bibliographiques :

- Purification, principes et méthodes / Plantes & encens de purification / La Panergologie, par Arnaud Thuly aux éditions Alliance Magique

- Les pierres d’épanouissements / Les pierres au quotidien, par Julia Boschiero aux éditions Améthyste

- Pierres et cristaux pour les nuls, de Julia Boschiero aux éditions First

- Traités des encens et des condensateurs fluidiques, par Vincent Lauvergne aux éditions Trajectoire

- L’art de composer les encens et les parfums magiques selon la Golden Dawn et l’A.:.A.:., par Fred MacParthy aux éditions Sesheta

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